L’initiation à l’autosondage urinaire intermittent commence par une période d’adaptation. La durée de cette période varie d’une personne à l’autre et peut durer quelques jours ou quelques semaines voire plus. Il faut en moyenne trois à cinq jours pour qu’une personne dont la sensibilité urétrale est intacte se désensibilise à l’autosondage. La plupart des enfants ressentent une sensation de brûlure, des picotements ou une irritation aiguë à mesure que l’urètre s’habitue aux frottements et aux mouvements de la sonde. Il peut se produire un léger saignement voire un saignement important si l’urètre se déchire ou qu’un faux passage se créé, mais cela est rare. Pour minimiser les risques de blessure, utilisez une sonde hydrophile, autolubrifiée ou prélubrifiée pour diminuer les frottements et les effets secondaires liés à l’autosondage. Enfin, pratiquez le sondage avec douceur et parlez à votre médecin de tout effet secondaire qui pourrait survenir.
L’auto-sondage vésical (ou sondage intermittent) est un geste qui, pour être confortable, implique une période d’apprentissage et d’adaptation.
Aussi, il n’est pas rare que certains patients encore peu habitués à l’auto-sondage ressentent une gêne au passage de la sonde urinaire dans l’urètre. La plupart des enfants décrivent quant à eux une sensation de brûlure, une irritation aiguë et des picotements. En effet, il faut du temps pour que l’urètre s’habitue au frottement ainsi qu’au passage de la sonde vésicale.
Une étude de l’Association Française d’Urologie (AFU)(1) s’est penchée sur la douleur urétrale au moment de l’auto-sondage. Les résultats de cette analyse sont des plus intéressants : bien que normalement indolore, l’auto-sondage intermittent provoque une douleur chez 36 % des patients.
Pour éviter tout risque de gêne, de douleurs et autres effets indésirables lorsque vous utilisez une sonde urinaire pour vidanger votre vessie, votre apprentissage de l’auto-sondage est essentiel.
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Explications et conseils.
Sonde urinaire et effets indésirables : l’importance de votre apprentissage du sondage vésical
Après une prescription pour des sondes urinaires pour sondage intermittent, l’apprentissage s’organise en général en 3 étapes :
- Votre médecin vous présente les sondes urinaires et vous en explique le fonctionnement
- Il vous montre comment vous sonder en vous expliquant les bons gestes et les bonnes pratiques
- Vous mettez en application la démonstration
Si après cela il vous reste la moindre interrogation, vous ne devez pas hésiter à contacter à nouveau le professionnel de santé qui vous suit.
Les infirmières et conseillères du Service me+® sont là pour vous accompagner au quotidien et pour répondre à vos questions liées au sondage urinaire intermittent. Service ouvert du lundi au vendredi, de 9h à 17h, hors jours fériés, au 0800 00 47 67 (appel gratuit) ou par e-mail : servicemeplus@convatec.com
Seul un geste bien réalisé vous garantit un réel confort lors de l’utilisation de vos sondes urinaires pour sondage intermittent (ou auto-sondage). Plus encore : de nombreux bénéfices de l’auto-sondage dépendent de votre apprentissage des bonnes pratiques.
Une période d’adaptation est nécessaire après votre apprentissage du geste. La durée de cette période varie d’une personne à une autre. Elle peut durer de quelques jours à quelques semaines, parfois plus. Mais en général et lorsque la sensibilité urétrale est intacte, il faut environ 3 à 5 jours pour qu’une personne se « désensibilise » à l’acte de l’auto-sondage.
Douleurs à l’insertion de ma sonde urinaire : que faire ?
Au début, il est tout à fait normal de ressentir une gêne au passage de la sonde urinaire. Donc la première chose à faire est de ne pas vous inquiéter. Ne forcez jamais, faites une pause. Respirez profondément et utilisez des astuces pour vous détendre. Petit à petit, vous maîtriserez le geste et vous constaterez que l’auto-sondage est finalement simple à réaliser.
Cependant et si votre gêne continue, voire se transforme en douleur, contactez votre médecin ou l’équipe médicale qui s’occupe de votre prise en charge. Vous pourrez ensemble déterminer un autre matériel, mieux adapté à vous.
Il existe en effet plusieurs types de sondes urinaires. Il est parfois nécessaire de faire des essais pour trouver celle qui vous convient parfaitement. Par ailleurs, il existe des sondes urinaires hydrophiles (ou autolubrifiées) ou prélubrifiées. Elles sont conçues justement pour diminuer le frottement et les effets secondaires liés à l’auto-sondage.
Sondes urinaires pour sondage intermittent : y a-t-il des risques à m’auto-sonder ?
Il existe peu de risques liés à l’auto-sondage. Cela d’autant plus que la technique et les bonnes pratiques auront été bien assimilées pendant l’apprentissage et la phase d’adaptation.
Le principal risque réel du sondage intermittent est l’apparition d’une infection urinaire. Pour vous protéger d’une inflammation de la vessie, il est essentiel de toujours penser à vous laver les mains. Pendant que vous vous préparez à votre auto-sondage, si votre sonde urinaire touche le bord des toilettes, il est impératif que vous la jetiez et en preniez une neuve.
Il peut parfois se produire un léger saignement lors d’un auto-sondage, surtout si le geste a été un peu trop rapide ou brutal. Cela est sans gravité. Dans de très rares cas, un saignement plus important peut apparaître. Cela arrive lorsque la muqueuse est lésée ou lors d'une fausse route. Mais encore une fois, il s’agit de cas très rares. Dans ces cas, il faut absolument contacter un professionnel de santé.
Pour toute question liée au sondage urinaire intermittent, contactez le Service me+® au 0800 00 47 67 (appel gratuit) ou par e-mail : me+@convatec.com Service ouvert du lundi au vendredi, de 9h à 17h, hors jours fériés.
