Si vous êtes un sondeur, vous êtes probablement aussi un peu un planificateur. Donc, si vous traversez le pays pour assister à un mariage, vous partez tôt. Bien sûr, tout le monde part tôt pour un mariage car il faut respecter l’heure fatidique de la cérémonie, et pour peu qu’il y ait des travaux sur la route... Mais ajoutez à cela une vessie capricieuse, et vous partez des heures à l’avance, après avoir mis à jour Google Maps.
C’est ainsi que mon application Maps m’a indiqué, ainsi qu’au reste de l’équipe, qu’il y avait une aire de repos à un kilomètre, puis la route est devenue rouge avec des points d’exclamation. Hum, hum. Mes passagers étaient impatients de poursuivre le voyage, à H -1 avant l’échange des consentements. Ma vessie ne voyait pas les choses sous le même angle. J’ai décidé que mes covoitureurs pouvaient bien râler autant qu’ils le voulaient. Lorsque la valve de leur vessie ne sera plus étanche comme la mienne, alors ils pourront décider du moment où il faut s’arrêter. Pour le moment, on se gare – ou alors donnez-moi cette bouteille !
Désolé. J’ai oublié où j’étais. Nous sommes arrivés à l’église à temps, tout juste, en nous faufilant immédiatement devant la mariée/ses demoiselles d’honneur/le père de la mariée/le prêtre qui avait l’air grincheux et qui tapotait sa montre. Peut-être que la prochaine fois je me paierai une chambre à quatre-vingts dollars au Best Western la veille. On apprend, c’est la vie.
La cérémonie elle-même était charmante. La mariée avait l’air rayonnante. Le marié était content de ne pas m’avoir demandé de le conduire à l’église. Les familles du couple semblaient fières. Les toilettes avaient l’air... étrangement difficiles à trouver.
Règle N° 512 de l’auto-sondage – Toujours savoir où se trouvent les toilettes. Les églises sont les pires endroits pour cela, mais cherchez et vous trouverez. Souvent, elles sont cachées dans la sacristie, à mi-chemin de l’escalier du clocher (ou tout en haut), ou bien encore dans la salle paroissiale, en contrebas. Beaucoup d’églises, comme celle-ci, n’ont qu’un sanitaire – merveilleusement situé juste au fond, derrière une fine cloison, pour que toute l’assemblée puisse vous entendre tirer la chasse d’eau. Mieux vaut éviter le moment où le prêtre dit : « Respectons à présent un moment de silence... » Vlouf !
Heureusement, je n’ai pas eu besoin d’y aller. La seule personne qui a rougi en sortant des toilettes était la mamie de la mariée. On a entendu « Mais où est le savon ? Et l’interrupteur ? » résonner dans toute l’église comme s’il y avait de l’écho. Au moins c’était pendant la signature du registre et pas pendant l’échange des consentements.
Et maintenant ? En voiture tout le monde, rendez-vous à la réception...
Les opinions exprimées ici sont de nature personnelle et anecdotique et ne doivent en aucun cas remplacer l’avis médical d’un professionnel. En cas de questions, vous devriez toujours consulter votre médecin ou votre infirmier(ère).